Je m’appelle Maria Luisa, 59 ans, mère de 5 enfants.
Durant toute sa carrière d’infirmier, mon père a œuvré dans le milieu médico-social. Dans un dispensaire qui recevait et nourrissait les orphelins et mères seules, il prodiguait des soins aux nécessiteux.

C’est tout naturellement que je suis devenue aide soignante.

Depuis plus de dix, il me tenait à cœur, d’apporter de l’aide aux enfants et mères démunis de mon pays d’origine l’Angola.

Suite au décès de ma mère, l’héritage d’un terrain à bâtir déclenche en moi la vision d’un orphelinat.

Contribuer à l’amélioration et à la prise en charge des enfants vulnérables en Angola est l’orientation que j’ai choisie. Agir contre la mortalité infantile, accueillir les enfants dont la maman décède en couche ou se voit dans l’obligation de les abandonner pour des raisons diverses et variées me parle fortement.
Avec le soutien de ma famille sur place, les prières de l’église Pentecôtiste de Luanda ainsi que par des dons de frères et sœurs d’églises locales de Strasbourg et de ses environs, je me lance dans l’aventure du « projet compassion », un orphelinat qui portera le nom de ML Fondaçao en portugais.

Pour la petite histoire

Un soir, alors que je discutais avec une de mes filles, ce nom est apparu comme une évidence.
ML, sont les initiales de mon prénom « Maria-Luisa » mais aussi de la cause que je veux défendre.
ML signifie également phonétiquement « Aime-Elles ». Cela reflète l’amour que j’éprouve pour ces femmes qui malgré elles, ne peuvent subvenir aux besoins de leurs enfants soit à cause de la pénurie ou parce que malheureusement elles sont décédées en couche.

Communiquer

Pour communiquer sur cet ambitieux projet, il fallait le rendre visible et reconnaissable par une identité visuelle, support de notre communication.

Le logo souligne donc l’identité du projet :

Né dans le cœur de Luisa, c’est le nom qui sera donné à la fondation.

Le cœur d’une femme mais plus largement l’amour de Dieu pour les autres femmes est en arrière plan de l’illustration. Il enveloppe la femme et l’enfant qu’elle porte en guise de protection et d’amour pour leurs vies si précieuses.

Le cœur est rouge comme le sang versé par Christ. Le tracé de la femme et de l’enfant sont bruns comme la couleur de peau des habitants de ce pays et contraste avec le rouge.

La typographie manuscrite traduit le fait main, le soin, la simplicité et reprend les deux teintes.

La fondation est en capitales d’imprimerie pour apporter une stabilité, un caractère légal à la structure.